J’espérais de ne pas devoir écrire sur les frappes en Syrie. Quand on évoquait le risque de frappes la semaine passée,je me disais « ils ne vont pas faire les mêmes conneries quand-même » ... Eh ben oui, ils l’ont fait. Rien appris enIrak, rien appris en Lybie. Que les bêtises de Trump n’aient pas de limites, ça on sait. Que Theresa May (qui chaque fois qu’elle apparait en public semble tout juste avoir bouffé un ognon cru) cherche n’importe quoi pour se rendreintéressante, ça on peut comprendre. Mais que le Roi Soleil Macron se joint à eux... ça me surprend. Je le croyaisplus intelligent. Mais peut-être qu’il a encore quelques Rafales d’occasion à vendre...
Avec le retour de la volatilité sur les marchés boursiers, et les conneries de Trump qu’on n’arrive plus à compter, le premier trimestre était pour le moins « animé ».
Dernières nouvelles du Consequent Investing Concept Portfolio
Mes limites stop-loss ont été atteintes. Par conséquent, l’exposition du portefeuille aux actions a été réduite automatiquement de 44% à 31%. Je suis donc préparé pour affronter la grande correction. Voir le tableau qui montre la Dynamic Asset Allocation Evolution depuis le début de l’année.
Volatility ahead !
Je ne serai pas étonné, si un de ces jours les marchés envoient un signal fort à l’occupant de la Maison-Blanche du style « Tu arrêtes tes conneries maintenant, ou bien nous poussons tous sur le bouton « SELL SELL SELL » ! Nous pourrions avoir un autre Black Weekday, et Bombastic Donald dira que c’est la faute des méchants Chinois.
Le Consequent Investing Concept Portfolio a progressé de 2.43% en janvier, contre 1.42% pour l’indice de référence MSCI World en Euro. Entretemps il y a eu le flash-crash du lundi 5 février où Wall Street a perdu 6% en 6 minutes, entrainant pratiquement toutes les bourses du monde entier.
C’est l’anniversaire de l’investiture de Trump à la Maison Blanche... Encore 1.095 jours, pfff... Je lui transmettrai mes vœux à la fin de cette lettre.
Aujourd’hui, comme promis, je vous livre mes prévisions pour 2018. Il serait complètement inutile et même un peu ridicule de déjà prévoir comment l’année va se terminer. Pourtant, tout le monde le fait. Dans l’état actuel des choses, c’est déjà périlleux de faire des prévisions à quelques mois. Mes prévisions sont pour3 mois maximum.
Wall Sreet explose, exulte, jubile, les lou p s sabre nt le champagne. Le S&P500 (déjà sur - évalué) a encore progressé de 2.81 % en novembre (*) . Merci Donald Trump !
Le problème avec les rapports de fin de mois, c’est que je dois les envoyer le plus vite possible. Si je les envois après 10 jours, l’environnement boursière peut déjà avoir changé , comme c’est le cas aujourd’hui.
Les bourses ont très bien performé en septembre et octobre, encouragées par les bons résultats des entreprises, la croissance mondiale quasi synchronisée , et l’espoir que la Bande - à - Trump va diminuer les impôts des sociétes (le fameux cadeau à ceux qui en n’ont pas besoin).
Après le drame grec, voici l’auberge espagnole catalane. L’histoire des riches qui en ont marre de payer pour les moins riches... Précédent douteux qui pourrait donner des idées à quelques frustrés, assoiffés de pouvoir, de certains pays qui n’ont pas d’article 155 dans leur constitution.
C’est le S&P500 du 26/9 au 5/10, du jamais vu depuis 1997. Est-ce parce que Trump fait miroiter qu’il va baisser les impôts ? Laissez-moi rire (même si ce n’est pas rigolo). Le Tweeter-en-Chef de la Maison Blanche va baisser les impôts... Pourquoi ? Pour que les entreprises puissent embaucher des chômeurs ? Avec un taux de chômage qui fait saliver les Européens ? N’y a-t-il pas le plein emploi en Amérique ? Tiens tiens, le Debt Ceiling est passé inaperçu avec les ouragans. Le gouvernement, endetté à mort (dans la boue jusqu’aux narines), n’a apparemment pas besoin d’argent, et pourrait se permettre de donner des cadeaux à ceux qui n’en ont pas besoin...
Qui se rappelle de la chanson de Hary Bellafonte There’s a hole in my pocket ? Une histoire où Henry et Liza tournent en rond sans trouver la solution. Le lien avec Jackson Hole est vite fait. LA grand’messe où tous les banquiers centraux étaient réunis pour s’écouter, et dont tout le monde financier attendait je ne sais pas quoi... ben, on n’a rien appris.
Barcelona... Notre culture, notre mode de vie et notre liberté qui gênent tant d’autres, ont encore une fois été attaquées. L’évidence que ceux qui arrivent à faire croire des absurdités à leurs disciples, arrivent toujours à les faire commettre les pires atrocités.
Ah, quelle semaine... Comme ses prédécesseurs depuis Clinton, Donald Trump a voulu intimider la Corée du Nord. Difficile d’intimider un malade mental qui peut détruire en même temps Séoul, Tokyo et Pékin en un claquement de doigts. Trump l’a fait à sa manière « délicate » et comme ses prédécesseurs, il n’y est pas parvenu. Pour détourner l’attention, le Tweeter-en-Chef de la Maison Blanche s’attaque maintenant à Maduro du Venezuela. Celui-là, il a des jouets moins dangereux, et surtout, il a du pétrole, beaucoup de pétrole (tiens tiens...)
Le mois de juillet me semble avoir été un mois d’hésitation et de transition, en tout cas pas très rassurant. L’indice européen Stoxx Europe600 a perdu -0.40%. Le S&P500 a gagné 1.93%, mais pour l’investisseur qui n’a pas couvert le Dollar, il a perdu -1.31%, puisque le Dollar a baissé de -3.24%. C’est la plus grosse chute mensuelle depuis l’arrivée de Tweeter-Trump. Seuls les marchés émergents étaient gagnants : +5.48% en USD et +2.24% en Euro.
Je ne me prend pas pour un « expert ». Je ne suis qu’un gestionnaire qui a 45 ans d’expérience bancaire, dont 30 en private banking. Been there, done that. J’ai eu mon baptême boursier en octobre 1987 avec le fameux Black Monday. On ne pouvait pas rêver meilleur début. Depuis, j’ai beaucoup vu, beaucoup appris, et surtout beaucoup relativisé. J’ai vu monter des étoiles et j’en ai vu se casser la figure. J’ai vu beaucoup de gestionnaires qui croyaient avoir inventé l’eau chaude, et j’en ai vu (mais pas beaucoup) qui étaient assez humble pour reconnaître qu’ils s’étaient trompé. J’en ai vu avec des égos tellement hypertrophiés qu’ils passaient à peine la grande porte d’entrée, qui sont pourtant ressorti par la petite porte. J’en ai vu qui avaient des discours et des process tellement bien, que j’avais tout de suite envie d’acheter leur fonds. Mais quand j’arrivais au bureau, et que j’ouvrais mon Bloomberg et je regardais les graphiques, c’était la déception. J’en ai vu qui étaient fantastique quand ça montait, mais catastrophique quand ça baissait. Ce que j’ai appris, c’est qu’on apprend toujours, et que si on croit enfin avoir compris, il y a un imprévu qui arrive et qui remet tout en question. C’est dans cet environnement que j’essaye de gagner de l’argent quand tout va bien, mais surtout de ne pas (trop) en perdre quand ça va mal. Gagner en perdant moins. C’est ça, le Consequent Investing Concept.
ETRE OU NE PAS ETREÂ… dans le marché des actions, c’est répondre à la question "Est-ce qu’aujourd’hui nous restons investis en actions (et à combien de pourcents du budget total ?) prenant ainsi le risque de subir la correction (qui sera de quel ampleur) ? Ou est-ce que nous nous retirons du marché, prenant ainsi le risque de rater la hausse (qui pourrait être de combien encore)" ? Voici quelques réflexions.
Sell in May and go away ne valait pas en 2017. Heureusement que nous sommes restés. Le mois de mai a été un bon mois pour le Consequent Investing Concept Portfolio. Grace à la diminution de l’exposition au Dollar (voir ma lettre précédente) et une surpondération de l’Europe, nous avons pu battre le MSCI World en mai et en year-to- date.
Aujourd’hui, le Consequent Investment Concept Portfolio a une performance de +4.17% depuis le début de l’année (NAV 12/5) avec une exposition de 75% aux actions. A comparer avec +4.38% pour le MSCI World en Euro. L’exposition au Dollar, déjà ramenée à 30% fin avril, a encore été diminuée à 25% ce mois-ci.
Un peu provocateur, le titre... Mais avant de parler politique, parlons de nos investissements. Malgré que la qualification de Le Pen soit une honte pour la France, le fait qu’Emmanuel Macron est passé en tête a été très bien accueilli par les marchés financiers : le CAC40 + 4.14% lundi, l’EuroStoxx50 +3.99%. L’indice des banques Italiennes (IT8300) a même fait +9.23% ! Faut pas exagérer quand-même... Malheureusement, le Dollar a baissé de 1.80% en 2 jours.
Coluche disait “si voter servait à quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit”. Les Français vont quand- même aller voter ce weekend pour se choisir un président. Le résultat n’a jamais été aussi incertain et dangereux. L’issue pourrait sérieusement impacter les cours des bourses. Mais, comme lors des surprises de Brexit et Trump, l’impact sera sans doute de courte durée (sauf dans scénario 3). Je suis donc opportuniste et j’essaye de capter une opportunité d’achat : acheter à l’occasion de la correction. J’ai mis des ordres d’achat limités sur l’EuroStoxx 50 à -3% et -6% pour le scenario 1 & 2, et à -9% sur le CAC40 pour le scénario 3. Trois scénarios : (1) Le Pen- Macron, (2) Le Pen-Fillon, (3) Le Pen-Mélanchon. C’est surtout le troisième scénario qui est dangereux, ou La douce France devrait choisir entre une fasciste (*) et un communiste.
Le portefeuille a pris de la couleur : +0.95% en mars (contre +0.16% pour le MSCI Monde en Eur) et +3.05% depuis le début de l’année (contre 4.39% pour le MSCI Monde en Eur) avec une exposition aux actions de seulement 64%. Ce sont surtout nos investissements dans les Marchés Emergents et en Europe qui ont contribué à la performance du mois (+0.61%). Par contre, notre exposition au Dollar US nous a couté de l’argent (-0.14%).
Rien ne semble perturber les bourses ! Même pas les 59 Tomahawks que le Tweeter en Chef de la Maison Blanche a envoyé sur la Syrie dans un coup de colère irréfléchi.
Voilà un cas d’école. En janvier le Dollar a perdu 2.45%. Début février il devenait clair que la Banque Centrale Américaine (Fed) allait augmenter ses taux d’intérêts, donc que le Dollar allait s’apprécier à nouveau = logique. En effet, entre le 3 février et le 2 mars le billet vert prenait +2.65%. Ensuite il s’essoufflait un peu, et puis le 15 mars, le jour où la Fed augmentait effectivement le taux de 0.75% à 1%, les taux sur 10 ans ont baissé et le Dollar a chuté de 1% en quelques minutes. Pas logique du tout. Un cas d’école de «Quand les Ordinateurs pilotent les Marchés». Depuis ce jour-là, le Dollar continue à baisser. Et ça m’inquiète car un tiers du portefeuille est exposé au Dollar.
Beaucoup de gens me disent qu’ils lisent mes lettres avec plaisir. A part de donner le plaisir de lire, j’espère également les convaincre du Consequent investing Concept, ce concept terre-à-terre de gestion flexible qui consiste à vouloir gagner de l’argent quand tout va bien et surtout ne pas (trop) en perdre quand ça va mal. Gagner en perdant moins. C’est un concept qui marche bien en cas de crise. C’est en perdant moins que j’ai gagné mes 5 étoiles Morningstar avec le fonds de fonds Patrimonium Diamond (voir graphique page 5). La stratégie est un peu moins évidente maintenant que les bourses montent depuis 9 ans... On commence à me dire que je suis beaucoup trop prudent, pas assez insouciant et téméraire. Chaque mois je me pose la question si je suis encore sur le bon chemin, car mon GPS m’indique différents chemins...
Vendredi-soir je voulais aller au théâtre voir Le Malade Imaginaire de Molière. Finalement je suis resté à la maison pour regarder une autre pièce à la télé : Le Président Imaginaire. L’investiture de Donald Trump comme président et tweeter-en-chef des Etats-Unis. L’homme qui – avec un tweet – pourra désormais faire bouger les marchés financiers, et qui reléguera Draghi et Yellen au rang d’intermittents du spectacle. Je suis donc obligé d’écouter Mr. Trump.
Certains d’entre vous connaissent mes lettres depuis déjà une dizaine d’années, du temps que je gérais Patrimonium Diamond Sicav, le fonds de fonds qui a été récompensé de 5 étoiles par Morningstar (pour ceux qui ne connaitraient pas Morningstar : 5* pour un fonds, c’est comme 5* pour un hôtel). La première lettre est sortie en 2006, en version soft bien sûr, car je travaillais encore pour des patrons. Depuis 2012, je suis indépendant et je cultive ma liberté de parole maintenant. Je me réjouis du fait que j’ai de plus en plus de lecteurs à qui mon style out of the box plait. Je commence donc avec enthousiasme une nouvelle année boursière qui s’annonce particulièrement passionnante et sportive.
L’EVENEMENT du mois de novembre (et de l’année) était bien-sûr l’élection jugée impossible de Donald Trump. J’ai largement commenté l’évènement dans ma lettre du 14 novembre.
Ce qui nous intéresse aujourd’hui est l’incroyable effet que Mr. Trump a eu, et continue visiblement à avoir, sur les marchés financiers. Même si le rally actuel n’est basé que sur des espoirs mises dans un nouveau président imprévisible en Amérique et les largesses d’une Banque Centrale en Europe, parfois il faut suivre la tendance. Surtout, don’t fight the trend !
Je viens d’écouter la conférence de presse de Mario Draghi, et les questions des journalistes financiers. Comme d’habitude, 9 questions sur 10 étaient insignifiantes, répétitives ou même carrément bêtes. Les questions intelligentes et signifiantes ont été soigneusement évitées par Pokerface Mario. Le message d’aujourd’hui est que la fin du QE (le « tapering ») n’a pas été discutée, et que la BCE restera donc dans le marché aussi longtemps que nécessaire (ça veut dire encore looongtemps). Chose qu’on savait déjà. Pour le reste, Mr. Draghi dit que l’économie Européenne va mieux (= moins mal) mais sans enthousiasme. L’inflation, quant à elle, est encore loin de l’objectif de la BCE.
Incroyable ! Incroyable comme les bourses d’actions américaines et européennes, qui avaient pourtant une frousse bleue de Trump, aujourd’hui accueillent ce dernier avec enthousiasme et ferveur... On dirait, puisque Draghi et Yellen ne peuvent plus faire grand-chose, que c’est Donald qui va sauver le monde financier... Tout le monde semble croire aux paroles de celui qu’on appelait encore « ce clown » il y a 2 semaines. Tout le monde semble le prendre au sérieux maintenant. Regardons un peu de plus près. Laissons de côté le fait qu’au niveau sociétal il remonte la pendule de 50 ans en arrière, et regardons les mesures phares de son programme économique, en espérant qu’il saura les réaliser.
J’avais prévu que, si Trump gagnait, les marchés allaient dégringoler, mais que cela serait une opportunité d’acheter à des prix intéressants. Ma prédiction était juste : immédiatement après l’annonce de l’élection (5h du matin à Luxembourg) les futures baissaient entre 4 et 6%. Mais à l’ouverture des marchés, ils étaient déjà remontés. C’était trop tard pour faire de bonnes affaires. Mes ordres d’achat limités (voir ma lettre du 31/10) n’ont donc pas pu être exécutés. Y a qu’au Japon que ma stratégie aurait marché. Le Nikkei clôturait à -6% et montait à +7% le lendemain. Mais je n’y étais pas.
Avec le triste spectacle de très bas niveau des élections Américaines, nous entrons dans une période de grande incertitude. Les bourses Européennes n’ont plus de direction depuis qu’elles se sont remises du Brexit. Wall Street est un peu plus haut, mais stagne. Après un rallye ininterrompu de 5 ans, les principaux indices sont au niveau où ils sont, uniquement grâce au laxisme des banques centrales (QE), et donc pas pour les bonnes raisons. Maintenant que Mister Market commence enfin à douter de l’efficacité du QE, il porte son attention sur les spectacles politiques. D’abord les élections Américaines, et ensuite les élections hautement dangereuses qui se profilent en Europe. Un vrai steeple-chase pour les investisseurs.
Le mois de septembre, où beaucoup d’opérateurs de marché s’attendaient à quelques surprises, s’est finalement terminé sans surprises, mais légèrement dans le rouge quand-même.
Mme Yellen a fait son speech, mais n’a rien dit (voir ma Newsletter du 30/8). Elle évite de remonter les taux pour ne pas faire monter le Dollar et surtout pour ne pas risquer une correction boursière qui pourrait tourner en faveur de Trump. J’espère qu’elle fera le nécessaire (remonter les %) en décembre. Elle est pratiquement obligée. Sinon elle perdra le peu de crédibilité qui lui reste. Toute la question est de savoir comment les marchés (surtout US) vont réagir sur ne fut-ce qu’une toute petite hausse just for the show.
Deutsche Bank, quatrième banque européenne, un bilan de 1.900.000.000.000 fin 2015, dans l’Âœil du cyclone, victime du protectionnisme américain qui lui inflige une amende de 14 milliard USD pour magouille avec les sub- primes.
Les parties concernées vont entamer une discussion de marchands de tapis, et l’amende va être réduite, puisque les USA ont certes intérêt à ce que les Allemands arrêtent leur business sur le sol américain, mais ils n’ont pas intérêt à ce que la DB entraine dans sa chute quelques banques américaines. Le problème n’est donc pas ces 7 ou 14 milliards, mais l’incertitude et donc la panique autour de toute cette histoire.
Je voudrais d’abord attirer votre attention sur le tableau « Tranquilizers ». Ce sont les mesures de risque et de volatilité depuis le 1/1/2014. Ce sont les chiffres qui me tiennent le plus au cÂœur. Le plus éloquent est le « max drawdown from highest to lowest », c’est la perte qu’un investisseur aurait pris s’il avait investi dans le Consequent Investing Concept Portfolio (CICP) au plus mauvais moment (au plus haut) et tout vendu au plus mauvais moment (au plus bas). Il aurait perdu maximum 5.33%. La même opération aurait causé une perte de 22.98% sur le MSCI World en Euro, 24.46% sur le Stoxx Europe600 et 12.31% sur le S&P500.
Le plus mauvais mois du CICP a été de -2.46% alors que le MSCI a connu du -8.11%, le Stoxx600 du -8.47 et le S&P500 du -6.26%...
Conclusion : un investisseur qui a investi au 1/1/2014 selon le Consequent Investing Concept dort beaucoup mieux, et il a quand-même gagné 17.90% depuis. Celui qui a investi dans le Europe Stoxx600 n’a gagné que 4.65%.
Nous commémorons un Clash et un Crash. Le premier, le Clash des cultures du 11 september 2001, a changé définitivement la face du monde entier. Au niveau boursier il n’a cependant été qu’un non-event oublié après un mois. Le deuxième, le Crash de Lehman Brothers le 15 september 2008, a changé (j’espère pas définitivement) le monde boursier. Depuis 2008, nous nous trouvons dans un environnement boursier inexploré et expérimental dont nul ne connait l’aboutissement. Les règles que nous avons apprises à l’université, semblent ne plus être valables aujourd’hui. Les règles qui régissent les bourses aujourd’hui ne sont plus basées sur des fondamentaux économiques, mais sur des paris sur ce que l’un(e) ou l’autre banquier central va dire et sur l’interprétation de ce qu’il aurait bien voulu dire mais n’a pas dit... Bonne chance !
Voici un « pré-rapport » de juillet. L’actualité changeante m’oblige à publier mes Newsletters très vite, car demain tout pourrait déjà être dépassé. Même plus le temps de les traduire dans ma langue maternelle (le Flamand) ni en Anglais. Voilà donc quelques chiffres et quelques pensées du moment. Vous allez recevoir plus de détails sur la gestion du Consequent Investing Concept Portfolio dans le courant du mois, avec les tableaux habituels. Bonne lecture.
Sometimes, performance is not what we expected. Markets were quite strong in May. It looks like – by magic – all dangers are gone : Greece is rescued, the Fed will not rise interest rates, there will be no Brexit, forget Spanish elections, Us economy is in super shape, France is giving an example to the world, Trump is far away, the sun is shining... Tout va très bien, Madame la Marquise. The Stoxx Europe 600 and the S&P500 gained 1.75% and 1.53%. The MSCI World in Euro increased by 3.12% of which 1.40% is attributable to the Dollar who rose 2.81%.
Il faut quand-même signaler une nouveauté (dont je parle déjà depuis longtemps entre les lignes de ma Newsletter) : les chefs d’Etat et de gouvernement ont souligné les frustrations grandissantes des classes moyennes, inquiètes pour leur avenir en raison de l’accroissement des inégalités... (tiens, enfin eux aussi ils l’ont vu) et (selon le journal Le Monde) « mécontentes de l’ampleur du recours aux paradis fiscaux par les plus aisés révélée notamment par les Panama Papers ». On dirait que le monde vient de découvrir les « panamiennes » seulement cette année...
Avec les « Nuits Debout » en France, à un certain moment j’ai pensé à Mai 68, car je fais partie de cette génération. En 68 j’étais à l’université. Ah 68, c’était encore l’époque où il suffisait d’avoir un diplôme pour avoir
du travail... Mais j’ai vite compris que les « Nuits Debout » n’ont rien à voir avec le mouvement de Mai 68. Nous, nous avions des idées. Nous avions des leaders à la Cohn-Bendit. C’était une révolution culturelle. Aujourd’hui, y a des casseurs et des anarchistes, très peu d’idées, pas de leaders charismatiques et pas de culture. Finalement, ce n’est que comme d’habitude à Paris : tout le monde qui déteste tout le monde.
Abnormal reaction to an abnormal situation becomes normal behaviorÂ…
Markets are very volatile, without clear direction, and without any logic. Rallies are stoked by swings in the oil price, by numbers coming from China with its irrefutable credibility, by words and thoughts of central bankersÂ… The rallies are short-lived. Computers decide on timing. Investing becomes a guessing game and a game of musical chairs.
In this environment of great uncertainty (Brexit, China, Fed, TrumpÂ…), we have to stay calm, try to make some percentage points here and there (which was extremely difficult in April), and nevertheless keep in mind that one day whole this artificial system could implode.
Look what we've done in April.
Where is the boost to growth going to come from ??
The introduction of negative rates is a final act of desperation. It only compounds the risks of financial instability and sets the stage for the next (much bigger) crisis.
Markets are completely de-correlated from fundamentals. That is not new. That is since Central banks are printing (Monopoly)money and creating bubbles everywhere. Central Banks have been buying time, time for the politicians to do the necessary structural reforms. But the politicians – only interested in reelection – wasted all that precious time. Today, Central Banks have no potential anymore. They are out of ammunition.
With a performance of -2.00% Year-To-Date, and an average « net » equity exposure of 29%, the portfolio beats all his reference indices again (see table below). The same for the rolling 12 months period.
Bravo, Cameron ! Les Anglais peuvent continuer à rouler à gauche. Content ?
La catastrophe a été évitée : la Grand Bretagne reste dans l’Union Européenne (en tous cas jusqu’au 23 juin). Mais l’Europe sort affaiblie de cette joute. Elle a reçu un sacré coup, dont elle ne se remettra pas d’aussi vite. D’accord, Cameron a eu raison de mettre sur la table quelques sujets tabous, mais d’un autre côté, il a créé un précédent qui peut donner des idées à certains populistes qui, à force de manquer du QI, ne manquent pas d’imagination. La boite de Pandore est bel et bien ouverte.
I was at a congress last week where I heard from several speakers the same story that I hear since several months now : slowdown in China and the emerging markets, end of QE, the US on the brink of a recession, so Europe offers the best opportunities for investors, especially as the oil price and the Euro are low...
Every time someone says that Europe is the best place to invest, I am pleased because I am an European (a Flemish European though), but if it comes to investing my own money there, I am less pleased.
Let’s talk about some topics of today.
Oh, what a week ! Thursday was capitulation-day ; everybody was throwing the bath water with the baby. Friday was a celebration ; stocks soared. Europe (Stoxx600) rose 1.89% and Wall Street (S & P500) rose 1.95%. Because an Arab prince said that OPEC might maybe decrease oil production, and because Deutsche Bank said it has no problems. If they tell me that oil producers can agree, I could believe it, because the current price of oil is unsustainable. I had already started since January to build a small position in oil (1.11% via the US Oil Fund) each time the price fell below 30 USD. But when a banker tells me that we should not worry, I think that there must be a big problem. How can you trust a bank that issues bonds on January 8 and announces a loss on January 21, and now offers to buy these bonds back at 97.30% ? There was another "good" news on Friday. It seems that the ECB could buy bad loans of Italian banks (on condition of a few technical manipulations that would make Bernie Madoff dream). The Milan stock exchange rose 4.70% on Friday.
In my previous letter (Friday 29/1) I wrote that I could eventually change my strategy if the markets rise for other reasons than China and Oil. Friday, the markets soared because of Japan introducing negative interest rates. What the hell is the relation between our stock exchanges and a negative interest rate at the antipodes ??? Every day brings another surprise.
On January 4, the financial world panicked because the Chinese currency devaluated by 2%. On January 29 the world celebrated with joy the depreciation by 2% of the Japanese currency. Is there some logic in this world ? “Japanese exports will become more competitive, yeah, let’s have a party !!”
Avec une exposition aux actions qui a augmentée de 16% (fin septembre) à 45% (fin octobre), le portefeuille New Diamond Flexible a une performance de 10.76% depuis le début de l’année, ce qui est mieux que tous les indices de référence que j’observe.Ce n’est pas avec ma performance de 0.91% en octobre que je vais faire de la publicité bien sûr, mais avec -0.21% en septembre quand les marchés perdaient 4% en moyenne, et surtout avec -0.91% en août quand les marchés perdaient 8%. Voilà la démonstration du concept CONSEQUENT INVESTING : participer dans les hausses des marchés et limiter les pertes quand les marchés baissent. Sur les 2 mois août et septembre, les marchés ont perdu en moyenne 12%. Mon portefeuille n’a perdu que 1.12% sur cette même période.
Amazing what influence this man can have. Even if he says nothing concrete, he moves the global markets. He barely finished his speech, and the stock markets were raising everywhere, in Europe with 2.50% (Stoxx 50) and the United States with 1.60% (S & P500). Everyone expected more QE, but in reality, the ECB boss revealed nothing. He said he will review the situation again in December, and reiterated that he will use “all possible means” if necessary to achieve an inflation rate of around 2%. For the rest, he told some positive stuff. He mentioned that the consumption in the Euro area is resilient, and an improvement is observed in lending to businesses and households. But that was already known. On the one hand there are some concerns about the weakness of external demand (emerging markets), but on the other hand the sensitivity (vulnerability) of Europe to the slowdown in the Chinese economy has to be relativized. And as always, Mario Draghi stressed the urgent need to implement structural reforms in the different countries. “QE is not the only game in town” he said.
Let them buy the dip, I sell the rally !
Je me sens confortable avec mon exposition de seulement 16.12% aux actions et une performance de + 9.76% depuis le début de l’année. Je n’ai nullement envie de mettre cette performance en péril.
Pendant le mois de septembre, j’ai encore diminué l’exposition aux actions de 30.40% à 16.12% (voir mes Newsletters du 16 & 20/9). Les marchés (les grandes places boursières) ne m’inspirent pas confiance. La correction n’est pas encore assez importante pour me donner envie d’acheter. Certains (those who buy the dip) pensent que le marché va rebondir. Pourquoi rebondir ? Pour redevenir trop cher ?? Ça n’a pas beaucoup de sens. Sauf si les résultats des entreprises du troisième trimestre dépasseraient toutes les attentes, mais j’en doute. Les prévisions vont plutôt dans l’autre sens. D’autres pensent que le marché va rester dans un couloir horizontale jusqu’en décembre, mais un couloir très large et avec beaucoup de volatilité. Nous voyons déjà des hausses et des baisses de 3 à 4% par jour. Cela ne présente donc aucun intérêt non plus. Le pêcheur ne sort pas par grosse houle ! Personnellement, j’ai plutôt tendance à croire que le marché doit encore corriger une dizaine de pourcents pour redevenir achetable. J’espère que la correction arrive avant la fin de l’année ; comme ça j’aurai la gloire, et je serai presque sûr d’avoir encore une bonne année en 2016 aussi.
Qu’avais-je écrit dans ma Newletter de 16 septembre ?
- “Si l’économie ne peut pas supporter un hausse des taux de 0.25%, nous avons un gros problème” : je reste sur ce point de vue. J’observe de très près le comportement des bourses. Elles baissent malgré que la Fed reste ultra-accommodante. Je me demande qu’est-ce que ça aurait donné si la Fed avait augmenté les taux ce jour.
- “Les cours de bourse peuvent aller dans tous les sens, avec une très grande volatilité, et ce dans les deux sénarii”. En effet c’est allé dans tous les sens au moment que Yellen parlait : de +1 à -1. Finalement, le Dow Jones a fini la journée dans le rouge à -0.39%. En Europe – qui selon les so called spécialistes allait digérer la décision de la Fed plus facilement – le Stoxx50 perdait 3.03% le lendemain. J’étais et suis short Europe. Je me suis seulement trompé un peu sur l’échelle de Richter. J’avais prédit du 6 et ce n’a été que 4 sur l’échelle du brave séismologue. Mais attention, des tremblements de terre peuvent provoquer des tsunamis...
Le monde entier pend aux lèvres de Mme. Yellen. On a l’impression que sa déclaration de demain entrainera soit la fin du monde (financier) soit un grand « Oufff... on peut continuer à danser sur le volcan et à faire des bulles »... Toute cette panique pour une éventuelle petite hausse des taux de rien du tout de 0.125 ou 0.250% aux USA. La situation devient ridicule et burlesque et donc dangereuse.
Le portefeuille New Diamond Flexible, qui peut avoir une exposition aux actions entre 100 et 0%, était préparé pour une correction, et n’avait qu’une exposition nette de 25% au moment que la correction s’amorçait. Ma stratégie est très simple : gagner en perdant moins. Il s’agit de gagner de l’argent quand tout va bien et surtout de ne pas (trop) perdre quand ça va mal. Grace à la mise en Âœuvre conséquente de cette stratégie, le portefeuille n’a perdu que 0.91% en août, la ou le Stoxx600 perdait 8.47%, le S&P500 perdait 6.26%, le MSCI World en Devises Locales perdait 6.83%, le MSCI World en Euro perdait 8.11%, et les Marchés Emergents perdaient 9.20%. Même le Dollar a perdu 1.97%.
Dans me Lettre de lundi, le 8 août, j’écrivais : « La question maintenant est d’essayer de comprendre si nous avons à faire avec une correction courte et temporaire comme en octobre dernier (en 10 jours tout était oublié), ou s’il s’agit du début d’une correction beaucoup plus pénible ».
Août 2012, il y a trois ans... Le 31 août 2012, le fonds de fonds Patrimonium Sicav Diamond, que je gérais, a été liquidé. Comme je partais officiellement en retraite le 11 septembre 2012, mon ancien employeur (Foyer Patrimonium rebaptisé en CapitalatWork) a décidé de liquider le fonds, malgré le fait que Patrimonium Diamond était le seul fonds de fonds Luxembourgeois à qui Morningstar avait décerné 5 étoiles sur 10 ans. (Bloomberg ticker FOADIMD LX). Voici le graphique qui m’a valu cette récompense.
Dans me Lettre de lundi, le 8 août, j’écrivais : « La question maintenant est d’essayer de comprendre si nous avons à faire avec une correction courte et temporaire comme en octobre dernier (en 10 jours tout était oublié), ou s’il s’agit du début d’une correction beaucoup plus pénible ».
Dans me Lettre de lundi, le 8 août, j’écrivais : « La question maintenant est d’essayer de comprendre si nous avons à faire avec une correction courte et temporaire comme en octobre dernier (en 10 jours tout était oublié), ou s’il s’agit du début d’une correction beaucoup plus pénible ».
Dans ma lettre de vendredi 21/8, j’écrivais que je ne me souciais pas pour le prix d’inventaire d’aujourd’hui. Le prix aurait même dû monter, si le Dollar n’avait pas eu un coup de marteau de 2.50% ce matin (*). Suite à cela, mon portefeuille (24/8 à 14.30h) a baissé de 0.50% depuis vendredi et se trouve à + 9.98% depuis le début de l’année.
Quand la secrétaire a vu ça sur l’écran de mon pc, elle a paniqué. Elle pensait que j’avais fait faire un électrocardiogramme, et que j’étais sur le point de faire un infarctus. Je l’ai tout de suite calmé « non non, ça c’est un tableau d’art moderne ».
Les femmes Turques prédisent le futur dans le marc de café, les analystes techniques voient le futur dans les graphiques. L’avantage de cette deuxième sorte de divination est qu’elle contient une self fulfilling prophecy, car il y a des milliers d’analystes qui regardent les mêmes graphiques, en tirent en général les mêmes conclusions, et pourraient en quelque sorte influencer le marché. Il m’arrive parfois de regarder des graphiques quand je veux une confirmation de ce que mon instinct d’investisseur m’inspire. Depuis quelques mois j’ai déjà ce pressentiment que je devrais diminuer drastiquement le profil de risque du portefeuille. Ce que je vois aujourd’hui dans les graphiques renforce ma conviction. Je regarde uniquement la bourse américaine parce qu’elle est beaucoup plus « raisonnable » que les européennes.
Dans ma Newsletter du 26 juillet j’écrivais « On se retrouve à nouveau dans une situation où les marchés peuvent aller dans tous le sens ... Les marchés cherchent un déclencheur pour faire monter les cours, ou une excuse pour les faire baisser... Il y a assez d’excuses pour faire baisser les marchés. Par exemple l’éclatement de la bulle chinoise. La médiatisation autour [du ralentissement de l’économie Chinoise] pourrait avoir une influence négative sur les cours des sociétés occidentales qui font le gros de leur chiffre d’affaire en Chine, ainsi que sur le Dollar »
Juillet était un mois positif pour les bourses Européennes et Nord-Américaines. Le S&P500 est monté de 1.97%, le EuroStoxx600 de 3.95% et l’indice Monde exprimé en Euro de 2.59%. Par contre, les Marchés Emergents ont beaucoup souffert : l’indice MSCI Emerging Markets (MXEF) -7.26% et le BRIC -8.74%.